Les 5 bhava

Les 5 bhava

 

Je dédis cet article à ma sœur de cœur Ariane Buisset, pour exprimer au mieux la relation de sakhya bhâva dont il sera aussi question plus avant.

La tradition vishnouite nous enseigne cinq différents modèles d’accomplissement spirituel selon des sentiments bien identifiés qui peuvent mener à l’extase mystique et à la fusion divine. Si le Vishnouisme est l’autre grande religion de l’Amour, avec le Christianisme, il se permet cependant des débordements affectifs et des outrances sentimentales que le second ne se permet pas, ou ne se permet plus. Il est probable que les premiers anachorètes chrétiens dans les déserts du Moyen-Orient se soient livrés à la plus extrême inventivité (1) pour approcher le divin mais l’Église et ses ordres monastiques ont depuis longtemps policé étroitement les débordements mystiques qui pouvaient émaner de la recherche spirituelle.

Lord Krishna

Lord Krishna

Tel ne fut pas le cas dans l’Hindouisme pluriel et sans hiérarchie pyramidale où tous les modes d’expression peuvent généreusement cohabiter, pourvu qu’ils détiennent une expérience spirituelle authentique. Cette religion de l’Amour centrée sur de très anciens personnages historiques – Râma et Krishna – roi et de prince rehaussés et magnifiés aux statuts d’incarnations divines de Vishnu, a commencé à donner toute sa mesure à l’aube de l’ère ‘dite chrétienne’. Elle a profondément bouleversé et renouvelé l’antique tradition védique du sacrifice et fini par reléguer les dieux védiques au rang de mythes fondateurs de la culture indienne, sans plus jamais retrouver leur ancienne vitalité dans la dévotion populaire.

Rama en forêt

Rama en forêt

Râma et Krishna devinrent donc les hérauts de la geste amoureuse afin d’accéder sûrement aux noces voluptueuses de l’extase mystique. Là, plus besoin de rituel complexe, de caste supérieure ou d’érudition sanskrite ! Les aptitudes requises pour prétendre à ces nouveaux modes d’expérience religieuse sont premièrement : la capacité d’émotion ; secondement : la capacité d’identification. Et le génie de l’Inde a su considérer les débordements des grands poètes et plus encore des mystiques de l’amour non pas comme une marque de folie mais comme une marque de leur accomplissement spirituel. Andâl, Chaitanya et Ramakrishna ont bien fait de voir le jour en Inde et non pas dans l’Occident chrétien car ils auraient terminé leur existence enchaînés dans les mouroirs deshôpitaux psychiatriques de leurs époques.

Nos cinq bhâva sont donc :

1/ Shânta – l’attitude de paix qui se dégage dans l’amour universel.

2/ Dâsya – l’amour du serviteur envers son maître, mais comprenez aussi celui du disciple envers son maître spirituel.

3/ Sakhya – la relation profonde d’un ami envers un ami.

4/ Vâtsalya – l’amour qu’une mère éprouve pour son enfant.

5/ Madhura – l’amour d’une femme envers son amant.

Sri Ramakrishna

Sri Ramakrishna

La plupart d’entre nous avons déjà tous expérimenté ces cinq sentiments qui se distinguent par des émotions spécifiques, tout comme des longueurs d’ondes ou des vibrations différentes et aisément reconnaissables l’une de l’autre. C’est donc cet ‘équipement’ émotionnel, caractéristique de l’être humain, qui sera notre laboratoire de travail dans la quête de l’Absolu. Ramakrishna, qui sera notre guide dans ce voyage au centre du cœur humain, fut à cet égard le plus éminent maitre des disciplines dévotionnelles. De chacun des bhâva qu’il exploita, il acquit une expérience mystique décisive dans la révélation de sa majesté spirituelle. Ses sadhana dévotionnelles ne furent certes pas les seules dans sa remémoration de toutes les expériences religieuses mais elles furent apparemment les plus nombreuses et les plus caractéristiques de son parcours spirituel.

Pour avancer dans l’exploration des bhâva, il est nécessaire de clarifier certaines confusions sur l’usage des émotions. Notre potentiel émotionnel peut être sollicité dans la mesure où il préexiste à notre quête spirituelle. Comment pourrait-on solliciter une corde sensible qui n’aurait jamais vibré ? Il est d’ailleurs fort probable que chacun d’entre nous ne puisse pas jouer des cinq bhâva de façon égale. Deux ou trois peut-être seront accessibles et de ce fait, exploitables, mais c’est déjà beaucoup et dans tous les cas, c’est largement suffisant pour en recevoir des dividendes inespérés.

Comme dans tout processus yoguique, la sadhana des bhâva doit être orchestrée méthodiquement et le yogi, ou la yoginî, doit rester maitre du jeu. Cela signifie qu’il n’est pas possible de prendre prétexte d’une passion circonstanciée et passagère pour l’utiliser à des fins libératrices. L’émotion s’exprime trop souvent dans l’existence de manière incontrôlée, chaotique et au bout du compte douloureuse. Les passions sont clairement identifiées comme les obstacles du yoga, au même titre que la colère, l’avidité et la manque de discernement. Un effet de mode pour le tantrisme tente de nous faire accroire que tout un chacun est en mesure de se dépouiller de ses défenses psychologiques pour accéder à la liberté par l’amour physique. Il n’en est rien et cet ersatz de communion charnelle peut se révéler tout aussi traumatisant que n’importe quelle autre histoire d’amour qui finit mal. Ce n’est pas parce qu’on habille l’amour de quelques oripeaux spirituels qu’il est dénué de son potentiel destructeur, à plus forte raison lorsque les protagonistes ne sont pas préparés culturellement à de tels assauts ni suffisamment expérimentés dans cette sadhana particulière. Le lecteur pourra aussi constater que parmi ces cinq bhâva identifiés, seul madhura a les faveurs des publicités pour des ‘séminaires tantriques’ ou des stages de ‘développement personnel’.

Je vais procéder maintenant à l’examen détaillé des bhâva dans l’ordre qui me paraît le plus judicieux, en commençant par vâtsalya, la tendresse, l’affection qu’une mère peut porter à son enfant. Il n’y a d’ailleurs pas de doute que ce sentiment peut aussi être porté par une affection de père à fils, ou d’enfant à parent mais il est certain que dans notre propre culture, tout autant que dans la culture indienne, ce sentiment est exacerbé dans l’image d’une mère chérissant tendrement son enfant.

Pour suivre précisément cette spécificité de la bhakti, le prétendant doit lui-même se sentir investi de cet amour maternel qui le comble, quels que soit le sexe et l’âge qui sont les siens. Pour expérimenter vâtsalya bhâva, Ramakrishna prit pour support une image métallique de Râma enfant (Râmalâlâ). Totalement investi dans ce service dévotionnel, il en vint à se consacrer jour et nuit à l’adoration de l’enfant Râma. La sadhana vishnouite utilise l’une des cinq émotions pour les élever graduellement et les purifier par la concentration sur le Divin. Par un oubli total de soi, elle aboutit à un bhâva samâdhi, c’est à dire une extase constante exacerbée par l’extrême tension émotionnelle. Même le grand Ramakrishna eut recours aux conseils d’un initiateur, en l’occurrence le moine Jatadhari, lui-même adorateur de Râma sous sa figure enfantine, pour entreprendre pareille dévotion. Ramakrishna consacrait alors tout son temps à nourrir l’enfant Râma, à le promener, à le soigner, à le divertir et à le baigner. Cette longue entreprise de dévotion rituelle lui permit naturellement d’accéder à la vision divine de Râmachandra, avatar divin, incarnation de l’Absolu manifesté sous ses trois formes de Créateur, Soutien et Destructeur de l’Univers. Le lecteur admettra qu’il faut une certaine dose de compréhension (inépuisable dans la culture religieuse indienne) pour envisager pareil engagement autour d’un bout de métal et ne pas y voir l’expression de la démence. En comparaison, les dévots de Krishna regroupés dans le mouvement religieux dit de « la Conscience de Krishna » ont bien essayé de s’investir en France dans des identifications semblables à Dame Kausalyâ, mère de l’enfant Râma, mais ils furent très vite considérés, à tord ou à raison, comme une secte incontrôlée et furent de ce fait exclus de toute possibilité d’intégration dans la culture religieuse française. Ce qui est valorisé en Inde ne l’est pas forcément en Europe, c’est un euphémisme.

L'amitié

L’amitié

Sakhya peut être considéré comme le bhâva le plus stable dans l’éventail émotionnel. L’amitié peut en effet se prolonger tout au long de la vie sans faiblir. Mais qu’est-ce qui, dans ce sentiment, peut nous permettre d’accéder à la fusion divine ? Car au bout du compte c’est bien de cela qu’il s’agit ; nous ne nous satisfaisons pas de nous remémorer des moments agréables ! Là encore la culture indienne s’empare de ses dieux et de leurs épopées pour s’identifier à l’une des célèbres relations amicales dans la mythologie hindoue. Dans nos références chrétiennes, nous pouvons nous inspirer de la relation que Jésus de Nazareth entretenait avec ses disciples. Il partageait la même vie, le même pain et les mêmes labeurs.

Sakhya est de toutes les relations celle qui est la plus égalitaire entre les protagonistes. Ce bhâva emprunte le mode de la proximité et de l’intimité pour côtoyer Dieu. C’est un compagnonnage constant avec une divinité qui se manifeste à nos cotés suffisamment clairement pour en reconnaitre les aspects physiques, la voix et les attitudes. Les modèles les plus fréquentés sont Krishna dans l’univers des dieux indiens, et bien sûr Jésus Christ qui possède lui aussi toutes les garanties pour nous tenir compagnie de manière fraternelle tout au long de notre existence. Dans cette approche émotionnelle, nous sommes bien loin des querelles byzantines qui ont ensanglanté le monde chrétien pour déterminer si Jésus était homme, Dieu, fils de Dieu, fils de l’Homme ou tout à la fois. L’intimité avec le divin se moque de ces subtilités théologiques.

Maitre et Disciple

Maitre et Disciple

Dâsya bhâva exprime maintenant une forme relationnelle beaucoup plus autoritaire et hiérarchisée. C’est l’amour d’un serviteur dévoué à son maitre et certain du bien fondé de son absolue soumission. Cette très ancienne autorité traditionnelle a connu chez nous certaines remises en questions depuis la révolution française. Même l’Inde a aboli officiellement dans sa nouvelle constitution la répartition des êtres humains en castes hiérarchisées. Le problème de la soumission à l’autorité n’a pas été réglé pour autant car il est inhérent aux relations humaines mais il devient hors sujet si nous le considérons seulement sous l’angle de la spiritualité. De tous temps, en toutes traditions, l’autorité au maitre spirituel fut et reste un élément essentiel de la transmission. C’est alors que dâsya peut se décliner selon deux orientations : celle de Dieu ou celle du guru. La soumission à Dieu, principe majeur de l’Islam, offre une voie mystique majeure à travers le sentiment d’abandon à la volonté divine. Se comporter comme son serviteur indéfectible permet d’abandonner les nœuds égoïstes qui nous retiennent encore pour accéder à cette fusion mystique.

Ramakrishna pratiqua évidemment dâsya bhâva en tant qu’adorateur de Râma. Pour ce faire, il s’identifia au dieu singe Hanuman, général de l’armée des singes, considéré comme l’exemple même de la dévotion et du service. Il se fondit à tel point dans le personnage qu’il se mit à vivre dans les arbres six mois durant, se comportant comme un singe, se déplaçant comme tel et accédant aux qualités à la fois royales et simiesques de son modèle. Certains témoins oculaires certifièrent même qu’un appendice caudal commençait à enfler à l’extrémité inférieure de sa colonne vertébrale. Je rappelle aux lecteurs qui ne seraient pas particulièrement avertis de la biographie de Ramakrishna (2) que celui-ci fut à certains égards l’homme de tous les excès – à les considérer de l’extérieur – mais aussi l’homme de toutes les réalisations. A la fin de cette expérience étonnante, il eut la vision de Sîtâ s’incarnant dans son propre corps. Il put alors interrompre sa totale identification à Hanuman et se diriger vers une autre forme de dévotion.

Pour revenir à cette forme d’amour entre un maitre et son disciple, je voudrais témoigner de la chance que j’ai eue de vivre cette relation pendant vingt ans. Certes elle ne fut pas toujours des plus simples, elle fut parfois houleuse mais elle m’a construit pour ce que j’ai pu réaliser dans le yoga, et je serai débiteur éternellement de ce qu’il m’a apporté.

La différence d’âge et le caractère peuvent influencer cette relation de ‘servitude’, sans jamais effacer l’autorité qui s’impose de l’un à l’autre. Swami Saccidânanda avait l’âge de mon père, 45 ans de plus que moi, ainsi notre relation était-elle naturellement portée vers un rapport filial, et certes pas amical comme en sakhya bhâva. Il était à la fois autoritaire, aimant et intransigeant. Son entourage familial atteste que j’aurais pu tout lui demander et en ce sens, il manifestait parfois une réelle affection maternelle à mon égard, même si extérieurement il restait un yogi inflexible dans ses décisions et son comportement.

La Mère et l'Enfant

La Mère et l’Enfant

J’ai pu expérimenter lors d’un long rêve qui me parut durer une nuit entière la relation d’amour maternel qu’un maitre peut parfois exprimer à son disciple. Dans ce rêve j’étais pelotonné, blotti dans les bras de Sri Sri Ravi Shankar, un maitre que je ne connais même pas ni de loin ni de près. J’ai alors revécu les délices d’une tendresse débordante, d’un sentiment de plénitude sans limite tel qu’un petit enfant peut ressentir dans les bras de sa mère. Nous communiquions spontanément dans une langue commune et j’ai éprouvé là le plus fort sentiment de sécurité qu’il m’est été donné de ressentir.

La personnalité des maitres actuels peut aussi infléchir la relation au disciple vers une communication plus fraternelle, établie sur un modèle de proximité et d’intimité. Mais à vrai dire le maitre doit savoir adapter sa relation à tel ou tel de ses disciples en fonction de ce qui lui paraît naturel et en conformité avec ses besoins. Nous avons tracé quelques archétypes de lien spirituel mais ils peuvent évoluer dans le temps et se mélanger efficacement si le besoin l’impose.

Introduire madhura, le sentiment amoureux sous une forme sexuée dans la relation maitre-disciple, fait prendre des risques considérables si l’on tient à garantir une efficacité spirituelle. Avant d’y revenir je veux d’abord repréciser quel bhâva est recherché dans madhura. Il s’agit de faire vibrer en nous le sentiment d’amour qu’une femme éprouve à l’égard de son amant. Pareil sentiment peut d’ailleurs être parfaitement platonicien. Ramakrishna déconseillait formellement l’usage de la sexualité dans une relation initiatique. Il y avait pourtant été initié longuement par une Bhairavî qui lui révéla les secrets du tantrisme. L’autre grand témoin du 20ème siècle en matière d’initiation tantrique est B. Bhattacharya. Il s’est laissé convaincre sur la fin sa vie de laisser cet exceptionnel testament tantrique dans l’ouvrage « le Monde du Tantra » (3) et je connais particulièrement bien ce témoignage puisque je l’ai traduit de l’anglais au français, baignant trois années durant dans son œuvre et à proximité des personnages qu’il fit revivre à l’occasion. Le message de Bhattacharya est clair : l’initiation tantrique est une chose trop sérieuse et trop dangereuse pour la laisser entre les mains d’apprentis sorciers. Aucune sadhana tantrique ne doit être envisagée si les protagonistes n’ont pas la maitrise totale des pulsions sexuelles ou encore s’ils risquent de se lier affectivement. Tout acte devient un rituel dont l’efficacité dépend de l’engagement et de la pureté spirituelle de ses participants.

Quand Ramakrishna parle de son expérience de madhura, il ne fait absolument pas allusion à son initiation tantrique mais à la période de sa vie où il vécut habillé en femme, se comportant comme une gopi de Krishna. A cette époque il se glissait dans les foyers des indiennes, se mêlait à leurs chants dévotionnels et jamais il ne fut démasqué ! Ce n’était pas là du voyeurisme ; c’était une totale identification à la bergère amoureuse du pâtre Krishna, recherchant ses consœurs gopis, tout aussi amoureuses que Ramakrishna du même adolescent splendide, en l’occurrence Krishna.

Il existe encore une secte vishnouite fréquentée naguère par Bhattacharya qui, bien que masculine, se pare et se farde en femme en attendant la visite de Krishna dans l’intimité de la chambre, espérant chaque nuit l’union mystique pour laquelle il est programmé par éducation et initiation. Dans l’ile de Majuli (4) sur le cours du Brahmapoutre, une communauté de moines aux cheveux longs, à l’étonnante gestuelle féminine, danse pour le plaisir de Krishna en même temps qu’elle élève et éduque tendrement des jeunes enfants, orphelins ou confiés aux bons soins des moines, selon le double précepte de vâtsalya pour l’éducation, et de madhura bhâva pour l’expression artistique et dévotionnelle. Seule la communauté hindoue est en mesure réaliser efficacement de pareilles gageures. Notons toutefois que les religieuses chrétiennes qui ont prononcé leurs vœux sont officiellement mariées au Christ et portent alliance au doigt. La visitation espérée est peut-être moins tantrique et moins revendiquée en tant que telle mais elle a nourri de grands fantasmes dans les couvents du Moyen-âge.

Les chrétiens sont les champions de l’identification à la souffrance du Christ. Les musulmans shiites savent aussi s’identifier au martyre de leurs saints. Je ne dis pas qu’en Inde on ne trouvera pas d’exaltation du sang, de la flagellation ou de la souffrance, certes cela existe aussi, mais cette expression démonstrative n’a pas donné de grands témoignages mystiques sur lesquels on puisse fonder une tradition durable.

Le dernier bhâva est l’amour universel, shânta bhâva. Cette paix du cœur existe réellement lorsque l’individu que nous sommes se sent relié amoureusement à tous les êtres vivants, à toutes les espèces qui partagent le même morceau d’univers. Shânta bhâva relève davantage de la qualité naturelle et de la hauteur spirituelle que de l’initiation ou de la conduite dévotionnelle. Toutes les autres formes de bhâva devraient accéder à shânta, n’est-ce pas ?

Shânta témoigne d’un moment d’union universelle et de compréhension profonde de notre véritable nature. Il nous est parfois révélé fortuitement, accidentellement, à l’écoute d’un raga ou d’un aria, mais il peut l’être aussi par la fréquentation des saints et par la relation de cœur à cœur entre le maitre et le disciple. La vie n’a aucune valeur si elle n’est pas éclairée, jalonnée, mesurée à l’aune de cette émotion profonde qui dépasse toute forme d’explication. Enfin les mots se taisent et le silence nous soulage de nos peines. La communion des âmes, révélatrice de cette émotion profonde, se prolonge dans la vibration des espaces sidéraux.

Rodolphe Milliat

Bibliographie

1-    Les hommes Ivres de Dieu, Jacques Lacarrière ; éd. Point Sagesse

2-    Ramakrishna une Âme Réalisée, Christopher Isherwood ; éd. Du Rocher.

3-    Le Monde du Tantra, B. Bhattacharya ; éd. India Universalis.

Dans les Brumes de Majuli, Emmanuelle Petit, DVD Via Découvertes Production.

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